« idéal pour l’apprentissage du rythme », inventé par un musicien à Metz
C’est un instrument de percussion ludique et pédagogique, idéal pour l’apprentissage du rythme. Le « spoonshake » c’est son nom, est une invention d’un musicien messin. Il vient de lancer une campagne de financement participatif pour démarrer la production et la commercialisation.
Le « spoonshake », instrument de percussion inventé par un musicien messin. (CAPTURE D’ÉCRAN FRANCE 3 / ERIC BERTRAND)
Un nouveau-né dans la grande famille des percussions. Deux cuillères avec des coques, reliées à une poignée ergonomique. L’invention d’Albert Boutilier, musicien, comédien et intervenant musical dans les écoles et collèges. C’est lors d’un de ses ateliers avec les enfants que son « spoonshake » est né : « Le thème, c’était une recette de cuisine musicale. Et j’ai eu l’idée de faire fabriquer cet instrument par les élèves et de créer toute une partition musicale avec. Et ça a super bien fonctionné, donc je me suis dit qu’il y avait peut-être quelque chose à faire, à creuser et aller plus loin avec cet instrument »
Cinq ans de recherche
Selon son concepteur, le spoonshake est l’instrument idéal pour faire ses premiers pas dans l’apprentissage du rythme : léger, maniable (même pour les plus jeunes), coloré, il combine la percussion des cuillères et le teinté des shakers maracas. Il lui aura fallu cinq ans pour arriver au résultat escompté et lancer la fabrication des premiers prototypes, soutenu, entre autres, par un programme local d’accompagnement à la création d’entreprise.
Et pour passer à l’étape supérieure, il vient de lancer une campagne de financement participatif qui doit permettre le démarrage de la production de son instrument de musique : « Il nous faut un peu d’argent pour la création d’un moule en acier pour faire de l’injection plastique, mais aussi pour faire connaître l’instrument ». Bonne nouvelle pour Albert Boutilier, une fois la production lancée, il peut d’ores et déjà compter sur un distributeur qui, lui aussi, croit en son spoonshake. En savoir +
Les personnes mangeant des pop-corns au cinéma sont leur pire cauchemar, celles et ceux buvant bruyamment les irritent au plus haut point. Si vous non plus, vous ne suppportez pas entendre les autres se nourrir ou se désaltérer, vous êtes peut-être atteint de misophonie. Explications.
Pour le médecin généraliste et spécialiste ORL à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, Philippe Peignard, «les bruits organiques, comme le râclement de gorge ou les bruits de bouche, ne sont agréables pour personne mais pour les misophones c’est une véritable torture.» En clair, mastications, reniflements, craquements, cliquetis ou la simple vision de gestes répétitifs comme des pieds ou des jambes qui bougent, provoquent une aversion chez les personnes atteintes.
Un mal-être du quotidien, dont certains témoignent d’ailleurs sur le site de l’association d’entraide entre misophones Stop Misophonie. On peut y lire : «Je crois que je serais capable de tuer quelqu’un», « je bouillonne de l’intérieur, j’ai chaud, je rumine», ou encore «Je ressens tout simplement de la haine…» En savoir +
Si jamais vous avez joyeusement les moyens et l’envie d’apporter une contribution financière à la retraite du Cercle Enchanté, celle-ci est très bienvenue.
L’équipe vise à rassembler 12.000€ de dons (et candidate à des subventions publiques par ailleurs).
A ce stade, nous proposons une échelle de prix que l’on a tentée de rendre la plus accessible possible mais avec un peu d’aide financière nous pourrions faire encore mieux.
Nous aimerions notamment ouvrir un dortoir avec des places à prix très réduit, offrir deux places entièrement gratuites, défrayer une photographe-bénévole et défrayer des bénévoles pour nous aider durant la semaine.
Pour nous c’est vraiment important de pouvoir améliorer l’événement dans ce sens car au-delà d’être une rencontre culturelle c’est un projet engagé à plusieurs niveaux (écologie, égalité femmes-hommes, interculturalité…) et notamment en matière d’équité sociale.
Nous espérons de tout cœur pouvoir proposer des places à prix plus réduits pour donner accès à cette retraite au plus grand nombre sans que le revenu soit un frein à la participation.
Si la démarche vous parle et que vous avez l’élan de répondre à cet appel aux dons voici le lien, et un grand merci à ceux.celles qui feront suivre cet appel
Pourquoi la fondamentale de notre voix peut parfois bouger ‘d’un jour à l’autre ».
De très très nombreuses recherche se sont penché sur ce sujet de la fondamentale de la voix humaine.
Il me semble que le mieux est d’essayer de rester mouvant au début comme notre voix nous amène dans nos explorations.
Si nous travaillons avec un bourdon (Shruti box, etc..) c’est vrai que cela demande de prendre le temps pour fixer son bourdon à sa fondamentale.
Pourquoi cela, car dans l’étude du Docteur Scotto Di Carlo, une erreur catastrophique est de vouloir classifié les voix !!! https://www.lavoixsource.org/son-fondamental-classement-vocal/
« Aux Etats-Unis par exemple, pendant la première année, l’étudiant ne fait que des exercices vocaux destinés à assouplir sa voix et à le mettre en possession de ses notes médiales. Celles-ci étant communes à toutes les catégories pour un sexe donné, on évite ainsi les erreurs de classement. »
La fondamentale de sa voix doit rester pour un temps en mode « recherche » et à un moment elle va trouver sa place. Soyons patient, le seul est l’unique critère est la sensation d’alliance de détente entre corps et voix. Que la voix soit le vecteur de la détente du corps, mais que le corps soit aussi la détente de la voix. Une notion derrière tout cela est la notion du sur-effort, l’indicateur qui doit nous alerter.
Actuellement, tous les musiciens recherchent activement des solutions pour répéter en ligne à distance. Chez JamSpace, on en a testé une bonne partie; que vous recherchiez à jammer ou répéter avec un groupe déjà formé, voici nos conseils et retours d’expérience.
Les prérequis techniques
Le principal point bloquant pour répéter à distance, vous vous en doutez, est la latence. En musique, vous avez besoin d’entendre ce que vous jouez au moment où vous le jouez, ainsi que ce que jouent vos partenaires de jeu au moment où ils le jouent. Pour ça, pas de solution miracle:
Vous entrez dans la course à la meilleure connexion internet (fibre + câble ethernet nécessaires). De même que les gamers cherchent à avoir le « ping » (temps de réponse du PC au serveur) le plus bas possible, votre but est de tout faire pour que le son transite très vite afin de faire l’aller-retour entre le serveur et vos oreilles sans que vous vous en rendiez compte (et de même pour tous les autres musiciens qui jouent avec vous).
Vous savez que vous êtes hors-jeu (la fibre n’est pas arrivée jusqu’à chez vous, votre voisin regarde Netflix toute la journée sur votre wifi, etc): il vous reste les solutions « différées », où vous allez jammer avec d’autres personnes sur une grille d’accords récurrente, sauf que ce que vous jouez à un instant T sera entendu par les autres musiciens à la grille d’accords suivante.
Enfin, il est préférable d’avoir une carte son qui récupère les sorties directes de votre instrument ou micro. La plupart des solutions peuvent être testées avec le micro de votre PC, mais pour le confort de tous les musiciens, pensez à acquérir rapidement une carte son, qui vous servira pour bien d’autres choses (les premiers prix démarrent à 50€).
Fondée en 1906, La Gerbe est une association d’éducation populaire ouverte à tous. Son but est de contribuer à la formation de citoyens éveillés, engagés et solidaires.
Ses activités sont multiples et œuvrent pour la vie du quartier avec sa crèche, son centre de loisirs et à l’accueil de plusieurs projets, toujours dans le champs de l’éducation, de l’animation, du culturel en soutenant particulièrement les initiatives locales.
De par l’accueil de très nombreuses structures ayant des valeurs similaires et d’un public très divers dans ses locaux, La Gerbe met également tout en œuvre pour créer du lien, entre les associations et les participants, de la convivialité et des temps de partage.
Car si un dicton correspond bien à La Gerbe, c’est bien « ensemble on va plus loin » !
Ainsi, tous les jours, des salariés travaillent à faire grandir des enfants, puis à les faire réfléchir, à s’engager, à agir à travers les jeux et l’expérimentation, ce sont les animateurs et animatrices de la crèche et du centre de loisirs ; d’autres salariés travaille à l’accueil et au développement des projets associatifs en grande partie, à la création d’événements fédérateurs comme la Guinguette Artistique, qui a lieu tous les ans en été dans le parc de l’association, ou les garbacafés, cafés culturels et solidaires, tous les trimestres.
L’entretien de nos locaux plus que centenaires font aussi partie du travail de tous et sont une grosse partie de nos dépenses, mais nous sommes fiers de ce lieu qui fait partie de l’histoire de Montpellier et où de nombreux enfants ont grandis et pleins de belles initiatives ont vu le jour.
Nous voulons que ce lieu continue à exister, à évoluer et que perdure cette grande aventure encore longtemps ! En savoir +
Une anecdote dont je me souviens est celle de Soungalo Coulibaly qui m’a dit : “C’est bien Gilles, mais ton Djembé, il parle français !”. Traduisez : “C’est vraiment pas terrible ce que tu joues ! ”.
Dans sa méthode Le tambour Djembe (1993), Serge Blanc consacre son premier chapitre au pays Mandingue: terre natale de Djembé. Il met l’accent sur le mode de transcription adopté pour les noms d’origine africaine et familiariser avec les consonances de cette langue. Cette entrée en matière est audacieuse pour une méthode de percussion. Elle met le lecteur dans une perspective d’apprentissage qui va bien au-delà des simples notes et procure la même sensation qu’un guide de voyage qui vous donne les dix phrases de base dont vous aurez besoin pour survivre dans votre lieu de destination.
Je fais évidement le lien direct entre sa démarche et mon idée de comparer le phrasé musical et l’accent d’une langue. Cela donne une très bonne idée de l’ampleur de la matière à digérer. Si Serge Blanc nous donne ici l’alphabet, il faudra ensuite assimiler le vocabulaire, l’orthographe, la grammaire et la conjugaison avant de raconter de petites histoires encore loin de la poésie des grands virtuoses…
DES MOTS QUI GUIDENT LE GESTE
Concernant les méthode concrètes d’apprentissage, Serge Blanc, au chapitre IV sous le titre “Sources orales”, écrit ceci :
«Les musiciens occidentaux ont hérité d’une longue tradition musicale écrite, susceptible d’être un com- plément important à la mémoire, ils peuvent ainsi isoler la musique de son contexte. (…)
Les batteurs africains utilisent traditionnellement le “langage tambouriné” (…) Ainsi les chants, sous forme d’onomatopées, sont-ils repris sur le tambour par des battements qui correspondent à des sons distincts. (…) Il est incontestable que la méthode phonétique favorise le chant des rythme et facilite grandement la tâche pour “avoir l’air dans la tête” et le garder. (…)»
La traduction des sons de l’instrument par de petites syllabes inspirées des consonances de la langue d’origine de l’instrument permettent en effet un excellent contrôle de la qualité du phrasé et révèle les subtilités d’interprétation. Dans un deuxième temps, on peut superposer ce “chant” représentation globale de la phrase travaillée. En savoir +
Tambour du pays mandingue, le djembé a pour origine une région située de part et d’autre de la frontière qui sépare le Mali de la Guinée Conakry. Les ethnies qui pratiquent cet instrument depuis le plus longtemps sont les Malinké (auxquels on attribue généralement la paternité de ce tambour), les Wassoulounké, les « Bamanan du sud » et les Soninké. Les Khassonké et les Bamanan du Kharta, ainsi que d’autres groupes ethniques du Mali ou des pays avoisinants l’ont vraisemblablement adopté ultérieurement, à des époques plus ou moins reculées, certains d’entre eux ne le jouant que depuis quelques décennies. D’après la plupart des percussionnistes, l’apparition du djembé ne semble pas remonter au-delà du XVIIème, voire du XVIème siècle, bien que d’autres la situent autour du XIIIème sciècle.
Tambour du pays mandingue, le djembé a pour origine une région située de part et d’autre de la frontière qui sépare le Mali de la Guinée Conakry. Les ethnies qui pratiquent cet instrument depuis le plus longtemps sont les Malinké (auxquels on attribue généralement la paternité de ce tambour), les Wassoulounké, les « Bamanan du sud » et les Soninké. Les Khassonké et les Bamanan du Kharta, ainsi que d’autres groupes ethniques du Mali ou des pays avoisinants l’ont vraisemblablement adopté ultérieurement, à des époques plus ou moins reculées, certains d’entre eux ne le jouant que depuis quelques décennies. D’après la plupart des percussionnistes, l’apparition du djembé ne semble pas remonter au-delà du XVIIème, voire du XVIème siècle, bien que d’autres la situent autour du XIIIème sciècle.
Le nom de l’instrument est une déformation du mot dimmé qui signifie « tambour » en langue soninké. Par ailleurs, le tambour djembé était autrefois appelé « djimbé » et ce, jusque dans les années soixante dix.
Selon la légende, le premier djembé aurait été un mortier usagé sur lequel on aurait eu l’idée de tendre une peau… On peut effectivement avancer l’hypothèse selon laquelle le tambour djembé serait une évolution des tambours-mortiers utilisés à l’époque de l’empire du Wagadou que l’on retrouve aujourd’hui sous la forme du solidounoun bamanan et autres petits tambours-mortiers frappés avec les mains.
Il aurait été au début l’apanage des seuls forgerons qui ne le jouaient qu’à l’occasion de la fonte du minerai de fer. Il était alors plus petit et se jouait avec les deux index de manière discrète. Par la suite, sa pratique se démocratisa et n’importe quel individu (de la gent masculine) put en jouer, qu’il soit agriculteur, griot ou forgeron, mais c’était toujours le forgeron qui le sculptait. […]
Avant de devenir l’instrument soliste éclatant que l’on connaît aujourd’hui, le djembé fut donc dans un deuxième temps un instrument d’accompagnement ; il servait effectivement à soutenir le chant et la danse au même titre que les autres instruments, tels que variablement le bala, le n’tama, le dounoun ou le djidounoun. (Source : Mémoires de djembéfola, Essai sur le tambour djembé au Mali, Julien Comtet, L’Harmattan, 2012) En savoir +